Les nouveaux Mac Pro (Early 2009) partie 9

Publié le par Sirae

… À son opposé, les tubes du système caloporteur. Ici, la pâte thermique, en abondance sur le haut, assure le transfert partiel de la chaleur sur les ailettes.


Sur les Mac Pro 8 cœurs, les radiateurs caloporteurs sont doubles. Plus courts aussi, ils dissipent la chaleur de la même manière que sur le Mono, sauf que la pâte thermique est en abondance…


… Mais les Xeon E5520 et X5570 consomment moins et la dissipation est, elle aussi, moindre. Les ventilateurs intégrés aux radiateurs sont 30 % plus petits que sur le Quad 2.66 GHz.


Autre avantage de la conception des Mac Pro 2009 : en cas de dysfonctionnement ou de panne, il sera bien plus simple et rapide pour Apple, y compris pour les AppleCenter agréés, de faire réparer ou changer certains organes. Les cartes processeurs étant amovibles et les CPU comme leurs systèmes caloporteur très faciles à démonter.


La passage aux puces Nehalem offre deux gros avantages. D'une part, le contrôleur mémoire intégré permet des accès directs entre mémoire et CPU tout en réduisant la latence. D’autre part, la DDR3 ECC employée ne fonctionne plus en parité, s’avère bien moins chère et plus facile à se procurer.


Nous évoquions la simplicité d’extraction de la carte processeur. Son système de verrouillage l’est tout autant. Le tout en aluminium massif.


À l’image des Power Mac G5 Dual Core, le boîtier des nouveaux Mac Pro s’est particulièrement aéré. Les éléments sont accessibles très facilement. Les deux grands ventilateurs, ici de part et d’autre, se chargent de faire circuler l’aire horizontalement.


Comme on peut le voir, la majorité des éléments imposants (supports plastiques entre autres) se clipsent ou se fixent en coulissant. Les vis sont aussi beaucoup plus accessibles.


Capable d’accueillir jusqu’à quatre cartes GeForce GT120, cette génération ne dispose que de deux Ports PCI Express (2.0) 16x dont un déjà monopolisé pour la vidéo et peut accueillir une carte RAID sur le quatrième emplacement.


Outre l’espace des poignets de disques durs qui s’est élargi, ces derniers coulissent plus aisément. Fini les séances pinces doigts !


Sobre et épurée, la GeForce GT 120 sait surtout se faire très discrète. Son ventilateur totalement encastré est à peine audible lorsque l’ordinateur est sous tension.


Conception somme toute classique pour la carte d’entrée de gamme qui, à défaut d’être très puissante, est tout même facturée 135 €. Elle délivre toutefois une puissance supérieure à celle de l’iMac 24 2.93 Ghz même montée sur un QUAD 2.66 GHz.


Contrairement à la GeForce, la HD 4870 occupe l’équivalent de deux ports. Elle est aussi dotée d’un connecteur Dual DVI et d’un Mini DisplayPort désormais de rigueur sur les nouvelles machines.


Au-delà de la puissance distillée par la carte graphique du fondeur canadien, on regrette son manque de discrétion. Le système de refroidissement génère quelques décibels dont on se serait bien passé.


Malgré son épaisseur, la carte ne condamne pas deux ports PCI comme se fut souvent le cas sur d’anciens modèles.


Contrairement à la GeForce GT 120 qui puise son alimentation du port où elle est connectée. La carte ATI nécessite que l’on connecte les deux ports d’alimentation de la carte mère.


Pour bloquer l’accès aux organes de la machine (DD, RAM, CPU etc.), il suffit d’abaisser la clenche de sécurité et d’y insérer un cadenas. Aucun changement donc de ce côté.


Si bon nombre de changements ont été opérés par Apple sur son boîtier, l’ajustage des pièces reconnu aux devanciers est perfectible. Quasiment un millimètre de jeu entre le capot et le haut du châssis. C’est trop.


L’emploi d’aluminium et d’acier zingué reste le principal atout de ce très beau boîtier qui, si ses lignes n’évoluent guère, conserve toutes ses qualités ou presque. Structure robuste, accès très facile et installation de cartes additives ou de disques durs supplémentaires en moins de cinq minutes, ventilation silencieuse, etc., constituent un intérêt certain. Mais nous regrettons, malgré les sérieuses améliorations et le soin apporté à la fabrication, que Cupertino n’ait pas revu entièrement le design de son produit afin d’en réduire le poids conséquemment et les dimensions.

Certes, c’est un châssis qui a fait ces preuves et qui continue de plaire aux utilisateurs. Mais quitte à employer l’aluminium comme matière première prétendument green, on se passerait bien des pieds et des poignées appréciés de certains et inutiles selon d’autres, dont la masse contribue à alourdir le produit. Peut-être Apple reverra-t-elle le concept des Mac Pro lors de la prochaine mouture ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, il serait temps. Le coût de développement du boîtier a été largement amorti, mais il contribue toujours à grever l’addition particulièrement salée même sur l’entrée de gamme. Enfin, il serait temps que la firme se décide à proposer des cartes vidéo similaires à celles que l’on trouve sur PC. La NVIDIA GT 120 ne suffit pas, selon nous, et l’ATI Radeon HD 4870 fera sourire les professionnels de la 3D qui pourraient bien passer leur chemin si la très récente Quadro FX 4800, dont le tarif excessif atteint tout de même les 1800 €, venait à ne pas remplir son office…

Publié dans Test

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